Le missionnaire d’origine irlandaise a été retrouvé mort le 2 avril.
Mardi, le corps du missionnaire britannique Paul Mc Auley a été retrouvé carbonisé dans les locaux du pensionnat de jeunes indiens dont il était le directeur. Selon un communiqué fait à Fides, « la Conférence épiscopale invite les autorités à faire la lumière sur les faits et à trouver les responsables de cet événement ».
Âgé de 72 ans, il exerçait son ministère au Pérou depuis la fin des années 90. Il vivait actuellement au coeur de l’Amazonie péruvienne afin de mener des projets de développement des populations qui vivent le long du fleuve Amazone. Il avait également mis en place une collecte de fonds au profit des jeunes qui se rendaient à Iquitos pour faire leurs études.
Il était connu pour ses actions de défense de l’Amazonie et des droits des peuples indigènes. Sa dénonciation de la prospection pétrolière et de l’exploitation forestière sur les territoires indigènes lui avait valu une menace d’expulsion mais un tribunal péruvien lui avait donné raison. Il avait ainsi pu continuer ses activités. Manuella Affejee s’interroge dans les colonnes du Vatican News :
« Le père McAuley a-t-il payé de sa vie son engagement ferme et résolu contre les grands groupes économiques appâtés par les richesses de l’Amazonie ? A-t-il été l’énième victime d’une criminalité malheureusement très présente dans la région ? »
Le parquet de la Province de Maynas a ouvert une enquête.
M.C.